J’ai sauté le pas et j’ai mis de côté mes contacts avec les agents et les éditeurs pour publier en autoédition mon premier livre au printemps 2011. Je prévoyais à l’origine de continuer à essayer de trouver un éditeur traditionnel, mais un an plus tard, à la sortie de mon troisième roman, j’ai constaté une augmentation des ventes qui dépassaient mes espoirs les plus fous. J’ai donc abandonné cette idée et je me suis consacrée entièrement à l’édition indépendante.

KDP s’est avéré être une expérience phénoménale. Mes problèmes techniques ont toujours été résolus de façon rapide et Amazon m’a contactée personnellement pour savoir comment les services aux auteurs pouvaient être améliorés. La navigation dans le site est simple et le retour immédiat sur les ventes est inestimable pour évaluer les décisions marketing et publicitaires.

Lorsque j’ai commencé à écrire, je dépendais presque entièrement des revenus de mon mari. Maintenant, grâce au volume des redevances, aux chiffres de vente et aux paiements mensuels, nous pouvons nous contenter des revenus de mes livres pour vivre. Ma confiance a grandi et mon énergie créatrice a explosé. Je suis pleinement satisfaite de la direction que prend ma carrière. J’exerce le métier de mes rêves, et je suis pleinement satisfaite d’avoir choisi l’autoédition, car elle me permet d’être la romancière et la businesswoman que j’ai toujours voulu être.

J’ai continué à écrire, en répétant toujours la même routine : écrire, relire et écrire encore. J’ai récupéré les droits de mon roman sous contrat et j’ai alors compris que je devais prendre moi-même ma carrière en main. En quelques mois, j’ai découvert d’autres auteurs qui se trouvaient dans la même situation que moi et qui avaient les mêmes aspirations. Nous avons décidé d’auto-publier nos romans en même temps. J’ai fait le grand saut en octobre 2011.

Ce qui avait commencé comme une aventure exaltante, dans laquelle je me voyais déjà propulsée au firmament des ventes, s’est rapidement transformée en un rappel à la réalité. J’ai compris que pour vendre mes livres, il fallait que les lecteurs potentiels parviennent à les trouver. C’est alors que j’ai décidé d’inscrire mes œuvres à KDP Select. Au cours des neuf mois qui ont suivi, j’ai continué à écrire, continué à publier. J’ai essayé de nouveaux types de livres, y compris une série de romans s’inspirant de l’histoire de Blanche-Neige dont l’héroïne, Snow White, est une adolescente confrontée à des vampires. De 10 livres vendus, je suis passé à des milliers.

L’autoédition est une vraie montagne russe, pleine de hauts et de bas. Mais c’est une expérience que je ne regrette absolument pas. Je fais ce que j’aime, j’écris sur ce qui me passionne et je contrôle la direction que prend ma carrière.